1. |
Vestiges
03:56
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Je rêves des pylônes qui s'effondrent sous le poids du verglas
Les barrages qui cèdent par la ferveur des rivières
Les épaves qui rouillent au fond de la mer
Et le grondement des moteurs qui cesses
Pour laisser place au silence
Je rêves de la neige qui ensevelis la ferraille
Des racines qui s'immiscent entre les craques du ciment
Comme des mains qui réclament ce qu'on leur a pris
Et les lumières de la ville qui s'éteignent
Pour laisser place au étoiles
Qu'on vernisses le métal d'émeraude
En couvrant nos yeux de nos mains écarlates
Changer le kérosène en lithium
Mon coeur n'est ni moteur ni batterie
(les loups qui hurlent sur tous nos toits)
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2. |
Machinerie
03:59
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Creuses la terre creuses le temps
A tourner en rond et compter les heures
A s'en tordre l'échine et a s'en pourrir les dents
Sans jamais voir la lumière du soleil ou toucher le souffle du vent
Mailles la chaîne tisses la corde
50 dans une cage de fer
À se couvrir les poumons de suie et de poussière
Le ventre qui grondes et nos assiettes restent vides
Mais nos coupes se rempliront même si ce que l'ont bois nous rends malades
Manges à ta faim dit il mais il ne restes plus rien sur la table
Allumes la mèche: des barils de poudre noire
Regardes dans le ciel c'est si beau 1000 tonnes d'acier qui brûlent comme des étoiles
Les os s'effondrent dans dans une machine faite de chair
La fumée quelle craches ce soir sera la dernière
Les piliers s'éffondrent dans des cathédrales de misère
La fumée quelle craches ce soir sera la dernière
(phá bằng lửa, phá máy sat)
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3. |
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Une corde dans un arbre et un bouquet de fleurs
Mon mari je l'aimais oui je l'aimais a mort
Un jour le diable a pris son âme et ses bonnes manières
Une cuillerée de plomb et une bague en or
Condamnée aux 100 coups de fouets
Dors Marie, dors. Dors Marie, dors
Ta robe ce soir est un gibet
Dors Marie, dors dans le vent
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4. |
Labyrinthe
06:49
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Le sceau est brisé l'arbre mère verses le sang
A l'altar de l'avarice
(đến như bồ hóng)
Pris dans un labyrinthe de miroirs
On aura pu fracasser jusqu'à en saigner des jointures mais on pouvait toujours voir la vérité qui nous regardes
Courir toujours plus vite mais en vain
Toujours un autre cul-de-sac ou un coin qui retourne sur lui même pour nous ramener au milieu.
Il n'y a rien à l'autre bout, aucune porte de sortie vers le monde qu'ils ont promis. Que des murs de béton dans un désert
On aura qu'à suivre les miettes de pain
Si tu regardes au sol elles nous montrent le chemin pour marcher sur nos pas et revenir en arrière
...Et les nuages sont noirs comme la suie (đổ máu)
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5. |
La Rivière
04:32
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Et nos corps à la dérive le long de la rivière
à chercher l’aiguille dans le foin
en se grugant les os comme un lièvre dans son piège
et crier à la lune dans la gueule du loup
Sous notre peau écorce, la sève se fait couler
on y a trouvé de l’or mais le courant l'a emporté
Et l'eau nous emportes et l'eau nous guérit,
fait pousser des fleurs des plaies sur nos paumes;
mais mon navire n’est pas un navire c’est une épave,
de la chair à canon pour chasser des ombres
et bâtir des horizons aux quatre coins du monde
Elle va paver les champs et ternir le paysage
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6. |
Sabotage
01:31
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Ils sont passés par là forêt en y laissant que des racines
Ils sont passés par la montagne en y laissant que des ruines
Ils sont passés par là rivière en y laissant qu'une marée noire
Ils sont passés par la terre en y laissant que des usines
Coupes le cou de la chimère pour que les têtes ne repoussent pas
Attaches la corde autour des jambes et les géants s'éffondreront
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7. |
Un Navire Fantôme
02:33
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